Jaimerais avoir votre avis sur ce sujet de dissert : Edmund Husserl a dit : "Toute concience est conscience de quelque chose " Exposez la reflexion que cela vous inspire. AprĂšs plusieurs heures et jours d reflexion je ne trouve aucune antithĂšse Ă  ce sujet et ne vous toujours pas l'interĂȘt de developper sur ce sujet :fused: . En effet, je ne trouve aucune demonstration Ă  a Lesoi dĂ©pend de la conscience. Soi est cette chose qui pense consciente (de quelque substance, spirituelle ou matĂ©rielle, simple ou composĂ©e, qu’elle soit faite, peu importe) qui est sensible, ou consciente du plaisir et de la douleur, capable de bonheur et de malheur, et qui dĂšs lors se soucie de soi dans toute la mesure oĂč s’étend Hussel: toute conscience est conscience de quelque chose On peut douter de l’objectvitĂ© de la conscience : thĂ©ories du soupçon (Ricoeur) Nietzsche : on a exagĂ©rĂ© la libertĂ© de la conscience qui n’est qu’un fantĂŽme d’égo constituĂ©e par l’influence de l’avis d’autrui Sartre : autrui est le mĂ©diateur entre moi et moi-mĂȘme Quelquesaides Ă  la dissertation: - Ma conscience doit-elle dĂ©passer celle des autres? Puis-je avoir conscience de tout ? qu'est-ce que la majoritĂ©, majoritĂ© intellectuelle? - La conscience de soi me permet-elle de penser d'abord ce que je suis ou ce que je dois faire? Touteconscience est conscience de quelque chose. Cette phrase de Edmund Husserl contient 7 mots. Il s'agit d'une citation trĂšs courte. Dicocitations le dictionnaire des citations. 200 000 citations proverbes et dictons. Chaque citation exprime les opinions de son auteur et Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. La fiche s'articule autour de la question "suis-je vraiment ce que je crois ĂȘtre?". La question de la perception de soi est liĂ©e Ă  celle de la conscience. Qui suis-je ? » reprĂ©sente en cela l’interrogation primale de la philosophie. Ici, on part du prĂ©supposĂ© indiquant que l’on a obligatoirement conscience d’ĂȘtre quelqu’un. La question est de savoir si notre perception de nous-mĂȘme est exacte, ou si nous ne sommes pas les mieux placĂ©s pour nous observer. Certes, la phĂ©nomĂ©nologie a enseignĂ© que toute conscience est conscience de quelque chose, et nous ne saurions oublier que ce que nous voyons, en regardant dans un miroir, c’est bien un reflet et non directement nous-mĂȘme. Le sujet, ici, traite de la conscience de soi, et de son exactitude. Or, cela implique de revenir Ă  cette fameuse question primale, lĂ©gĂšrement prolongĂ©e qui suis-je, qui crois-je ĂȘtre ? S'agissant d'une trĂšs large question, nous n'indiquerons ici que des pistes sommaires de rĂ©flexion. Je suis un ĂȘtre pensant a La conscience spontanĂ©e de soi Descartes explique "lorsque je m'appliquais Ă  la considĂ©ration de mon ĂȘtre, je me considĂ©rais premiĂšrement comme ayant un visage, des mains, des bras et toute cette machine composĂ©e d'os et de chair telle qu'elle paraĂźt en un cadavre, laquelle je dĂ©signais par le nom de corps". C’est la conscience spontanĂ©e de soi. b Descartes et le cogito sum Descartes, en faisant table rase, et en dĂ©duisant, Ă  partir de rien, qu’il pense et donc qu’il existe, rĂ©vĂšle que l’existence de soi est une rĂ©alitĂ© c’est le fameux cogito sum. Savoir que l’on est un ĂȘtre pensant est un postulat, une certitude. Je suis ainsi certain d’exister en tant qu’ĂȘtre pensant. Cela, toutefois, n’apporte pas de rĂ©ponse sur la personnalitĂ©, mais simplement sur le fait mĂȘme de l’existence. L’illusion de la conscience de soi a Spinoza, lui, en se fondant sur son idĂ©e d’un dĂ©terminisme universel, montre que ce dont j'ai conscience, c’est ce que je veux, dĂ©sire et fais, mais non les causes qui expliquent ce que je veux, dĂ©sire et fais. Les hommes sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par oĂč ils sont dĂ©terminĂ©s. Ils s’imaginent par consĂ©quent ĂȘtre libres "Les hommes quand ils disent que telle ou telle action du corps vient de l'Ăąme qui a un empire sur le corps ne savent pas ce qu'ils disent et ne font rien d'autre qu'avouer en un langage spĂ©cieux leur ignorance de la vraie cause d'une action qui n'excite pas en eux d'Ă©tonnement." Ethique, III, 2, scolie. Or les passions, chez Spinoza, commandent et ne laissent de cette libertĂ© de l’ñme que l’impression. Ainsi, je n’ai pas conscience de l’emprise des passions sur moi, et ne peux donc pas rĂ©ellement prĂ©tendre me connaĂźtre si j’oublie ce paramĂštre. b Husserl, pĂšre de la phĂ©nomĂ©nologie, Ă©nonce un principe fondateur, montrant que toute conscience est conscience de quelque chose ». Pour reprendre l’exemple du miroir, lorsque l’on se regarde dans une glace on se voit, certes, mais c’est le miroir que l’on regarde. Les phĂ©nomĂšnes fonctionnent Ă  peu prĂšs identiquement, et le phĂ©nomĂšne de la conscience de soi n’échappe pas Ă  ce postulat. Je suis ainsi, par l’idĂ©e mĂȘme de perception des choses, sensiblement Ă©loignĂ© de ce que je suis rĂ©ellement. Conscience de soi et inconscient a Chez Nietzsche, il existe un moi, mais qui est subordonnĂ© au soi il s’agit lĂ  d’une critique du cogito sum de Descartes, que le philosophe allemand explique par le fait que la conscience humaine est subordonnĂ©e au dynamisme des instincts. En montrant, de cette façon, la limite du libre-arbitre de l’Homme, Nietzsche rejoint l’idĂ©e de Spinoza, et inaugure la psychanalyse en dissociant un moi organique d’une conscience pleinement Freud et la psychanalyse, enfin, montrent les limites de la connaissance de soi par soi en dĂ©veloppant l’idĂ©e d’un moi conscience entourĂ©e d’un ça, qui symbolise les pulsions primales, et d’un surmoi reprĂ©sentant la pression sociale, Freud montre que l’ĂȘtre n’est pas uniquement composĂ© de la partie dont lui-mĂȘme a conscience, Ă  l’instar d’un iceberg qui ne pourrait voir que sa partie Ă©mergĂ©e. C’est cet inconscient qui, sous forme plus ou moins mĂ©taphorique, transparaĂźt par exemple dans nos rĂȘves ou dans les lapsus que nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă  faire. La mĂ©ditation est l’une des clĂ©s du dĂ©veloppement spirituelle. crĂ©dit image Bpilgrim La conscience pure et l’identification Ă  elle sont des Ă©tapes spirituelles trĂšs difficiles Ă  cerner, mais que l’on ne peut pas ignorer lorsqu’on les atteint, tant elles sont puissantes, tant l’expĂ©rience qui en dĂ©coule change Ă  jamais les ĂȘtres qui l’ont connue. Pour beaucoup, ce ne seront que des buts jamais atteints mais vers lesquels cheminer pour s’amĂ©liorer sans cesse. Cela reste tout aussi noble et il serait dommage de s’en priver. La conscience pure, qu’est-ce que c’est ? La conscience pure, c’est la conscience de toute chose, sans l’idĂ©e d’avoir conscience. C’est l’expĂ©rience la plus directe Ă  l’ĂȘtre. On voit, on sait, on sent, sans aucune barriĂšre entre soi et l’expĂ©rience, sans que jamais ne s’interpose entre soi et l’objet l’idĂ©e que l’on observe, que l’on sent, que l’on voit, que l’on vit une expĂ©rience. Non, au contraire, l’on vit cette expĂ©rience d’une maniĂšre totale, on est tout Ă  elle, on est elle. On dĂ©passe son ego, sa personne, sa personnalitĂ©, pour accĂ©der Ă  la conscience des choses telles qu’elles sont vĂ©ritablement, sans que nous ne les modifions par notre jugement, notre expĂ©rience, notre volontĂ©, nos attentes et tout ce qui altĂšre notre conscience et notre perception. Nous nous extirpons des stĂ©rĂ©otypes qui modifient ce que nous percevons. Nous dĂ©passons les sens et leurs imperfections pour accĂ©der Ă  la conscience objective de toute chose. C’est alors un stade supĂ©rieur de l’ĂȘtre auquel on accĂšde, dĂ©passant le plan matĂ©riel pour accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© de tout. Une expĂ©rience de la rĂ©union Pour la conscience pure, les divisions, les frontiĂšres, les diffĂ©rences apparentes n’existent pas, puisqu’elle s’identifie Ă  tout et que tout est elle. C’est ainsi que l’on dĂ©couvre un autre Ă©tat de chaque chose, loin des jugements que sont les divisions, les diffĂ©rences. GrĂące Ă  la conscience pure, il est possible de voir au-delĂ  de ces frontiĂšres et de ces limites qui nous servaient auparavant Ă  Ă©tablir des classification. On voit dĂ©sormais comme chaque chose trouve sa place dans le tout, comme les Ă©vĂšnements, les objets, les pensĂ©es
 participent Ă  construire ce tout. Soi-mĂȘme, l’on se sent intĂ©grĂ© Ă  un tout, l’on dĂ©passe ce que l’on pensait ĂȘtre notre personnalitĂ© pour trouver une place dans la totalitĂ© que l’on peut dĂ©sormais cerner. Cesser de rendre personnel tout ce que l’on croise La conscience pure nous permet Ă©galement de nous dĂ©tacher de tout ce que l’on croise sur son chemin. Nous ne rĂ©duisons plus tout ce qui nous arrive Ă  une expĂ©rience personnelle et Ă  un fait que nos Ă©laborations mentales façonnent d’une maniĂšre partielle et partiale. Nous dĂ©voyons ce qui arrive en pensant que cela nous arrive, alors que cela ne fait que survenir. La conscience pure est un but que l’on doit travailler Ă  atteindre, tout en restant suffisamment humble pour accepter de ne jamais l’atteindre. C’est en sachant ainsi que l’on ne pourra probablement jamais le faire que l’on dĂ©gage notre pratique d’une motivation nĂ©faste. La conscience pure est la recherche d’une vie entiĂšre, mais chaque pas fait en sa direction vous apportera Ă©normĂ©ment. Sujets abordĂ©s dans cet article abolition des diffĂ©rences conscience pure Ă©tape spirituelle pure conscience Partagez notre article sur vos rĂ©seaux sociaux Vous pourriez Ă©galement apprĂ©cier Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLe mot latin conscientia est naturellement dĂ©composĂ© en cum scientia ». Cette Ă©tymologie suggĂšre non seulement la connaissance de l'objet par le sujet, mais que cet objet fait toujours rĂ©fĂ©rence au sujet lui-mĂȘme. Le terme allemand Bewusstsein comporte la mĂȘme rĂ©sonance de du substantif conscience fausse la solution du problĂšme qu'il implique, car la conscience n'est pas plus une chose, une propriĂ©tĂ© ou une fonction qu'une facultĂ©. Elle n'est pas davantage une collection d'Ă©lĂ©ments fonctionnels comme le voulaient Wundt ou Titchener ; elle n'est pas non plus, comme le voulait William James, une mouvante multiplicitĂ© de donnĂ©es », d' Ă©tats » ou de contenus ». La conscience est l'organisation dynamique et personnelle de la vie psychique ; elle est cette modalitĂ© de l'ĂȘtre psychique par quoi il s'institue comme sujet de sa connaissance et auteur de son propre monde. L'ĂȘtre et le devenir conscients constituent donc tout Ă  la fois la forme de l'expĂ©rience du sujet et la direction de son existence. La finalitĂ© de la conscience », exprimĂ©e dans son mouvement, et la hiĂ©rarchie de ses structures consacrent, pour les uns, sa spiritualitĂ© » et sa rĂ©alitĂ© », ou la vouent, pour les autres, Ă  la critique matĂ©rialiste » qui la nie. Le problĂšme de la conscience est Ă  cet Ă©gard le problĂšme central, non seulement de toute psychologie mais de toute mĂ©taphysique. Prise dans les antinomies de la raison, la conscience, organisme de la rĂ©alitĂ© », risque de perdre elle-mĂȘme toute rĂ©alitĂ©. Les uns la tiennent pour un artifice, un Ă©piphĂ©nomĂšne ou une contingence Ă  l'Ă©gard des objets et des mĂ©canismes proprement inconscients qui constituent les cogitata », les mots et les choses qui se combinent sans sa mĂ©diation dans l'Ă©tendue, comme il en va chez les animaux et les machines. Les autres la tiennent au contraire pour l'instance suprĂȘme et transcendantale qui anime le sujet du cogito et n'entretient avec les objets et mĂȘme le corps que des rapports de coĂŻncidence description phĂ©nomĂ©nologique rigoureuse des structures de l'ĂȘtre et du devenir conscients peut seule aider, avec Husserl, par exemple, Ă  la conciliation de ces deux prises de vue contradictoires sur la conscience ». Celle-ci, en effet, en tant qu'elle est l'organisation mĂȘme de l'ĂȘtre psychique constitue le lieu » des relations du sujet Ă  son monde ; c'est-Ă -dire le milieu » oĂč se mĂ©diatisent, dans la reprĂ©sentation idĂ©overbale du temps et de l'espace dont il dispose, les expĂ©riences et les projets du dit, les modalitĂ©s synchronique » et diachronique » des structures de l'ĂȘtre conscient selon qu'il vit un moment du temps dans l'espace de sa reprĂ©sentation ou qu'il assure Ă  son propre moi la permanence de son identitĂ© et de son devenir, ces configurations de l' avoir conscience de quelque chose » ou d' ĂȘtre conscient d'ĂȘtre quelqu'un » s'ordonnent par rapport Ă  la connaissance prospective que le sujet prend de lui-mĂȘme et de son monde, connaissance qui ne saurait s'accommoder ni de l'anĂ©antissement objectiviste de la conscience submergĂ©e dans l'immanence de ses dĂ©terminations, ni de sa volatilisation idĂ©aliste dans la transcendance absolue de l' impossibilitĂ© de rĂ©duire l'ĂȘtre conscient, tant Ă  ses dĂ©terminations infrastructurales qu'Ă  une pure transcendance, Ă©clate avec une particuliĂšre Ă©vidence aprĂšs la dĂ©couverte freudienne de l'inconscient. Le partage de l'ĂȘtre psychique requis par une telle dĂ©couverte n'en sĂ©pare pas radicalement les deux parties. D'une part, l'inconscient ne se constitue par le refoulement que sous l'effet de la conscience refoulante et, d'autre part, l'organisation mĂȘme de l'ĂȘtre psychique implique la dialectique d'une interaction constante et rĂ©ciproque de l'ĂȘtre conscient et de [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par ancien chef de clinique Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de Paris, mĂ©decin chef Ă  l'hĂŽpital psychiatrique de BonnevalClassificationPhilosophiePhilosophie gĂ©nĂ©raleIndividuConscienceSciences de la vieBiologie humainePhysiologie humaineNeurobiologie, physiologie humaineSciences humaines et socialesPsychologiePsychologie gĂ©nĂ©ralitĂ©sFonctions psychiquesSciences humaines et socialesPsychanalyseThĂ©orie psychanalytiqueAppareil psychiqueSciences humaines et socialesPsychanalyseThĂ©orie psychanalytiqueInconscientAutres rĂ©fĂ©rences CONSCIENCE » est Ă©galement traitĂ© dans CONSCIENCE notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO ‱ 2 718 motsLequel d’entre nous, enfant, traversant la rue sans regarder ou sautant du haut d’un arbre, n’a jamais Ă©tĂ© accusĂ© d’ĂȘtre inconscient » ? Nos parents ou nos Ă©ducateurs voulaient nous faire comprendre par lĂ  que nous Ă©tions aveugles au danger, que nous manquions de luciditĂ© et de la plus Ă©lĂ©mentaire pas dans un sens voisin qu’il convient d’interprĂ©ter le cĂ©lĂšbre avertissement de [
] Lire la suitePSYCHOLOGIE COGNITIVE ET CONSCIENCEÉcrit par Axel CLEEREMANS ‱ 1 620 motsLa conscience, en tant qu’objet d’étude, reprĂ©sente un des plus grands dĂ©fis scientifiques du xxie siĂšcle. Le concept de conscience est multiple. Dans son sens premier, le mot conscience », qui tire son origine du latin conscientia, avec connaissance », fait rĂ©fĂ© [
] Lire la suiteAFFECTIVITÉÉcrit par Marc RICHIR ‱ 12 253 mots Dans le chapitre La disjonction de l'affectivitĂ© et de la subjectivitĂ© Heidegger » [
] Ce n'est pas le lieu, ici, de redĂ©ployer toute la problĂ©matique, difficile par sa subtilitĂ© et par sa nouveautĂ©, d' Être et Temps . Rappelons que, au lieu de caractĂ©riser l'homme par la subjectivitĂ© ou la conscience – ce qui sous-tend toujours, par l'autonomie de ce que ces concepts sont censĂ©s dĂ©signer, l'Ă©quivoque d'un ĂȘtre qui pourrait ĂȘtre tout autant hors du monde qu'ĂȘtre dans le monde ou au [
] Lire la suiteARCHITECTURE & MUSIQUEÉcrit par Daniel CHARLES ‱ 7 421 mots Dans le chapitre Nouvelle position du problĂšme la critique de la conscience esthĂ©tique » [
] Ne faut-il pas cependant s'interroger sur cette rĂ©duction de la forme » Ă  l' objet ? On se rappelle en quels termes le Heidegger de l'Ă©poque des conceptions du monde » entreprenait – en 1938 – de se dĂ©marquer de Hegel Ă  la diffĂ©rence de ce dernier, l'auteur de Sein und Zeit refusait d'admettre que la relation sujet-objet, c'est-Ă -dire la conscience dans l'acception traditionnelle, gouvern [
] Lire la suiteATTENTIONÉcrit par Éric SIÉROFF ‱ 1 924 mots Pour William James, psychologue amĂ©ricain de la fin du xix e siĂšcle, l’attention est la prise de possession par l’esprit d’un Ă©lĂ©ment de la pensĂ©e ou d’un objet du monde extĂ©rieur, afin que cet Ă©lĂ©ment ou cet objet paraisse plus clair. L’attention a donc pour rĂŽle de contrĂŽler la perception et la pensĂ©e en dĂ©limitant le contenu cognitif de la conscience. Ainsi, alors que des millions d’objets so [
] Lire la suiteAUTO-ORGANISATIONÉcrit par Henri ATLAN ‱ 6 239 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre Transformation d'une sĂ©quence causale en procĂ©dure » [
] Dans cette recherche de mĂ©canismes physiques d'intentionnalitĂ©, il est donc possible d'aller plus loin. À partir de modĂšles d'auto-organisation au sens fort, rien n'empĂȘche en effet de concevoir que la capacitĂ© de faire des projets, et d'avoir des comportements intentionnels dĂ©terminĂ©s par ces projets, puisse ĂȘtre comprise elle aussi dans son principe gĂ©nĂ©ral et modĂ©lisĂ©e comme rĂ©sultat d'un mĂ©ca [
] Lire la suiteBERGSON HENRI 1859-1941Écrit par Camille PERNOT ‱ 8 102 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre L'Ă©lan vital » [
] Il est donc possible et indispensable de se reprĂ©senter la vie comme un seul et mĂȘme Ă©lan, chargĂ© de virtualitĂ©s multiples, qui s'est partagĂ© entre des directions diffĂ©rentes et qui, passant d'une gĂ©nĂ©ration Ă  la suivante, est la cause profonde de la crĂ©ation d'espĂšces nouvelles. Cet Ă©lan n'a pas son unitĂ© en avant de lui, dans un but dĂ©terminĂ© qu'il viserait, mais en arriĂšre, dans son impulsion o [
] Lire la suiteBION WILFRED R. 1897-1979Écrit par Émile JALLEY ‱ 4 813 mots Dans le chapitre La psychose » [
] Bion a Ă©laborĂ© ses conceptions concernant la psychose pendant les annĂ©es 1950-1962 et les a explicitĂ©es dans Second Thoughts 1967. Il reprend au modĂšle de l'appareil psychique, prĂ©sentĂ© par Freud dans l'aporĂ©tique chapitre VII de L'InterprĂ©tation des rĂȘves 1900, le thĂšme de la conscience comme organe de perception pĂ©riphĂ©rique, en double contact, centripĂšte et centrifuge, avec la rĂ©alitĂ© ex [
] Lire la suiteBONHEUR notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO ‱ 2 588 mots Dans le chapitre Le bonheur et la conscience » [
] Tout autre est la vision apportĂ©e par le monothĂ©isme judĂ©o-chrĂ©tien. L’un des plus vieux rĂ©cits de l’humanitĂ©, la GenĂšse biblique, offre une saisissante description de la naissance de la conscience. En goĂ»tant au fruit de l’Arbre de la Connaissance, Adam et Ève sortent de l’innocence animale prĂ©sentĂ©e comme une forme Ă©vidente de bonheur Les yeux des deux se dessillent [s’ouvrent Ă  la rĂ©alitĂ© [
] Lire la suiteBRENTANO FRANZ 1838-1917Écrit par Samuel Hugo BERGMAN ‱ 1 608 mots Dans le chapitre La science de l'avenir » » [
] Brentano considĂ©rait la psychologie comme la partie la plus importante de son Ɠuvre, celle qui devait servir de base aux autres disciplines et rendre possible la solution des principaux problĂšmes philosophiques. D'aprĂšs lui science de l'avenir », elle exercera une profonde influence sur le dĂ©veloppement de la pĂ©dagogie, de la politique et de la vie pratique en gĂ©nĂ©ral. Dans Psychologie du point [
] Lire la suiteVoir aussiCOGITOCONSCIENCE DE SOIÉPIPHÉNOMÉNISMETHÉORIE FREUDIENNENEUROPHYSIOLOGIEAPPAREIL PSYCHIQUERÊVE neurophysiologieSUBJECTIVITÉLes derniers Ă©vĂ©nements10-24 avril 2022 France. Réélection du prĂ©sident Emmanuel Macron. Dans son discours prononcĂ© sur le Champ-de-Mars, Ă  Paris, il dĂ©clare savoir que nombre de nos compatriotes ont votĂ© ce jour pour [lui] non pour soutenir les idĂ©es qu[’il] porte, mais pour faire barrage Ă  celles de l’extrĂȘme droite » et dĂ©clare avoir conscience que ce vote [l’]oblige pour les annĂ©es Ă  venir ». Il promet une Ăšre nouvelle » qui ne sera pas la continuitĂ© du quinquennat qui s’achĂšve ». [
] Lire la suite19 novembre 2021 France. Condamnation de La Poste pour faute inexcusable ». Celle-ci Ă©tablit que La Poste, qui avait ou aurait dĂ» avoir conscience du danger que reprĂ©sentaient, pour la santĂ© de [ce salariĂ©], la modification de son pĂ©rimĂštre managĂ©rial et l’accroissement de ses charges de travail et responsabilitĂ©s, n’a pas pris les mesures nĂ©cessaires et suffisantes pour le prĂ©server du danger pour sa santĂ© tant physique que psychique ». [
] Lire la suite18-30 juin 2021 France. Transformation du groupe LagardĂšre en sociĂ©tĂ© anonyme. Du 18 au 23, une partie de la rĂ©daction d’Europe 1 observe une grĂšve, la premiĂšre dans l’histoire de la station, pour dĂ©noncer le licenciement d’un journaliste, l’absence de clause de conscience et la menace de changement Ă©ditorial dans la perspective d’une fusion avec la rĂ©daction de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision CNews, propriĂ©tĂ© de Vivendi. Le 30, l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des actionnaires du groupe LagardĂšre, qui possĂšde notamment le groupe d’édition Hachette, le magazine Paris-Match, Le Journal du dimanche, Europe 1 et les boutiques de gares et d’aĂ©roports Relay, valide sa transformation de sociĂ©tĂ© en commandite en sociĂ©tĂ© anonyme, moins protectrice pour son dirigeant Arnaud LagardĂšre qui en devient le PDG pour au moins six ans. [
] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Les philosophes ont beaucoup parlĂ© de la conscience qui est un thĂšme majeur de l'histoire de la philosophie et une des notions au programme du baccalaurĂ©at. Pour comprendre de quoi il s'agit il serait temps d'examiner sa fonction et sa place concrĂšte dans notre vie. Pour les neurologues, la conscience est quelque chose de trĂšs prĂ©cis. Il y a en effet dans le cerveau, aprĂšs une sensation quelle qu'elle soit, une trace visible par certains mĂ©canismes des scanners qui revient en quelque sorte dans le cerveau, une sorte de retour rapide, de flash qui traverse trĂšs rapide tout notre cerveau, et qui atteste selon les neurologues, de la conscience ; le moment oĂč le sujet vivant rapporte la sensation dont il a Ă©tĂ© le porteur Ă  lui mĂȘme. La conscience est le fait de savoir que quelque chose qui nous arrive nous arrive Ă  nous, vraiment. "La conscience est d'abord la conscience d'un soi"La conscience n'est pas seulement la conscience de quelque chose ni mĂȘme la conscience de soi, c'est d'abord la conscience d'un soi, la conscience de quelqu'un qui se rapporte et situe dans le monde, et si elle disparaĂźt - comme dans certaines pathologies neurologiques, cĂ©rĂ©brales - alors, y-a-t-il encore quelqu'un dans cette boĂźte crĂąnienne ? Situer la conscience comme quelque chose de vital dans notre cerveau, c'est attester aussi de sa vulnĂ©rabilitĂ© .... La chronique est Ă  Ă©couter dans son intĂ©gralitĂ© en cliquant sur le haut de la page. Histoire, Ă©conomie, sciences, philosophie, histoire de l'art
 Écoutez et abonnez-vous Ă  la collection de podcasts "Le Pourquoi du comment" ; les meilleurs experts rĂ©pondent Ă  toutes les questions que vous n'osez poser. Il y a quelque chose d’étrange lorsqu’on y rĂ©flĂ©chit un peu. Vous ĂȘtes tous conscients de lire les mots qui dĂ©filent actuellement sous vos yeux, mais si je vous demandais de dĂ©crire ce qui se passe dans votre tĂȘte, comment tout cela est possible, vous auriez presque tous une explication diffĂ©rente. À un point tel qu’il existe une vive polĂ©mique Ă  la fois entre les chercheurs en neurosciences et entre les membres des disciplines qui s’y intĂ©ressent, que ce soient les philosophes, les spĂ©cialistes de la cognition, les chercheurs en intelligence artificielle et mĂȘme les physiciens. Il faut l’affirmer trĂšs clairement, le dĂ©fi est de taille. Les neurosciences ne veulent rien de moins que de localiser les rĂ©gions du cerveau responsables de cet Ă©tat et la façon dont ces rĂ©gions communiquent entre elles pour donner ce rĂ©sultat final, Ă©vanescent, qu’est l’expĂ©rience subjective de notre esprit. Bien des philosophes ne croient pas que cela soit possible, car au fond, la question est de savoir si le cerveau peut, par lui-mĂȘme, comprendre comment il fonctionne. Qu’est-ce que la conscience ? Comme dirait le philosophe français AndrĂ© Comte-Sponville, la conscience est l’un des mots les plus difficiles Ă  dĂ©finir ». Je vous propose donc la plus simple et la plus gĂ©nĂ©rale des dĂ©finitions la conscience est cette capacitĂ© de percevoir sa propre existence et celle du monde qui l’entoure. Je laisse bien sĂ»r ici de cĂŽtĂ© la conscience dite morale ». Comme l’a dĂ©montrĂ© la rĂ©action de nos lecteurs et lectrices Ă  un rĂ©cent article publiĂ© sur le site de L’actualitĂ©, la dĂ©monstration scientifique de la mĂ©canique de la conscience est perçue comme rĂ©ductionniste » par bien des philosophes, des religieux et des dĂ©fenseurs de la spiritualitĂ©. L’humanitĂ© y rĂ©flĂ©chit depuis si longtemps que l’approche scientifique, qui semble rĂ©duire l’état humain Ă  un savant mĂ©lange de processus biochimiques, Ă©lectriques et structurels, est souvent perçue comme un mauvais joueur qui vient perturber les consensus dĂ©jĂ  existants. Pourtant, la mĂ©thode scientifique peut nous en apprendre beaucoup sur le sujet. Quelles rĂ©gions du cerveau sont impliquĂ©es ? C’est vraiment dans les annĂ©es 1990 que dĂ©bute l’exploration du phĂ©nomĂšne de la conscience par les neurosciences avec l’arrivĂ©e de nouveaux outils d’imagerie cĂ©rĂ©brale — dont la rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle — qui permettent d’isoler les rĂ©gions du cerveau actives lorsque l’on exĂ©cute une tĂąche. Les chercheurs ont donc utilisĂ© l’imagerie pour comparer l’activitĂ© du cerveau lorsque nous sommes conscients par rapport Ă  des Ă©tats de non-conscience comme le coma, le sommeil et les premiers moments de l’éveil. AprĂšs 30 ans de recherche, le seul constat auquel on arrive est que la conscience n’est pas gĂ©nĂ©rĂ©e dans une seule rĂ©gion du cerveau. Comme c’est souvent le cas en recherche, deux Ă©coles » se sont constituĂ©es. Il y a d’abord ceux qui font l’hypothĂšse que la majoritĂ© des rĂ©gions requises pour obtenir la conscience se situent Ă  l’avant du cerveau, dans la rĂ©gion frontale. Et de l’autre cĂŽtĂ©, ceux qui postulent que tout cela se dĂ©roule dans des rĂ©gions Ă  arriĂšre du cerveau, soit les lobes occipital et pariĂ©tal. Or, au fil des ans, la recherche tend de plus en plus Ă  dĂ©montrer que toutes ces rĂ©gions ont une importance dans l’ensemble des mĂ©canismes menant Ă  la conscience. Les principales rĂ©gions impliquĂ©es dans la conscience seraient celles du cortex moteur, de la mĂ©moire fonctionnelle et du langage situĂ©es Ă  l’avant du cerveau, ainsi que celles de l’attention, de l’audition et de la vision situĂ©es Ă  l’arriĂšre. De plus, on dĂ©couvre maintenant d’autres rĂ©gions plus anciennes de notre cerveau dans le systĂšme limbique qui participent Ă  cet Ă©tat. Le thalamus, par exemple, situĂ© au centre du cerveau pourrait jouer un rĂŽle de coordinateur de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale de toutes ces rĂ©gions. Mais la vĂ©ritable question est de savoir comment elles sont interreliĂ©es pour donner naissance Ă  la conscience. Les trois thĂ©ories des neurosciences Pour rĂ©pondre Ă  cette importante question, la recherche scientifique semble s’articuler autour de trois thĂ©ories de la conscience. Il y a d’abord la thĂ©orie globale de l’espace de travail » qui postule que la conscience est un Ă©vĂ©nement momentanĂ©, vĂ©cu de façon subjective, de notre mĂ©moire de travail, celle que nous utilisons par exemple pour mĂ©moriser un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Ceux qui la dĂ©fendent utilisent la mĂ©taphore du cerveau comme Ă©tant une scĂšne de théùtre. La conscience serait le projecteur qui se dĂ©place dans le cerveau pour Ă©clairer les rĂ©gions utiles Ă  notre survie Ă  chaque instant. La deuxiĂšme thĂ©orie — celle de l’ intĂ©gration de l’information » — propose Ă  l’inverse que la conscience Ă©merge par une intĂ©gration constante entre toutes les diffĂ©rentes rĂ©gions impliquĂ©es, quelle que soit la tĂąche que nous accomplissons entendre, voir ou lire, par exemple. TrĂšs critiquĂ©e dans le milieu, elle a toutefois une utilitĂ© clinique, puisqu’elle permet de construire des modĂšles mathĂ©matiques qui relient l’activitĂ© du cerveau dans diffĂ©rentes rĂ©gions Ă  un certain degrĂ© de conscience, par exemple un coma plus ou moins profond. Et la derniĂšre — qui, je dois l’avouer, est d’une grande complexitĂ© — propose l’apport de la mĂ©canique quantique » dans l’expression mĂȘme de la conscience. La mĂ©canique quantique est cette branche de la physique qui explique qu’au niveau de l’atome, la rĂ©alitĂ© est fort diffĂ©rente de la nĂŽtre, et que la matiĂšre se comporte Ă  la fois comme une onde et une particule. Cette rĂ©alitĂ© quantique » agirait sur des structures prĂ©sentes dans toutes les cellules du cerveau, les microtubules, qui servent notamment Ă  transporter des substances d’un endroit Ă  un autre dans les neurones. Des chercheurs pensent que les microtubules adopteraient un comportement quantique Ă  cause de la maniĂšre dont ils sont organisĂ©s, et que c’est ce phĂ©nomĂšne qui donnerait naissance Ă  la conscience. On a dĂ©couvert cette piste en analysant, entre autres, comment certains agents anesthĂ©siants, ayant des propriĂ©tĂ©s quantiques diffĂ©rentes de nos cellules, comme le xĂ©non, nous font quitter momentanĂ©ment le monde de la conscience. À quoi bon comprendre la conscience ? Sur le plan mĂ©dical, une meilleure comprĂ©hension de la conscience serait un atout dans le traitement de nombreuses maladies, dont les accidents cĂ©rĂ©braux, le syndrome du stress post-traumatique, la schizophrĂ©nie et mĂȘme les phobies. Plusieurs Ă©quipes travaillent avec les rĂ©sultats de la recherche scientifique sur la conscience pour appliquer ces savoirs Ă  des thĂ©rapies efficaces. On n’en est qu’au dĂ©but de ces applications des mĂ©canismes de la conscience sur le traitement des maladies, mais c’est un domaine novateur et prometteur. Nous sommes Ă  l’ùre de l’interdisciplinaritĂ© et de la collaboration. Pour parvenir Ă  intĂ©grer Ă  la fois les dĂ©couvertes scientifiques, les grandes thĂ©ories cognitives et philosophiques, il est certain que le partage, le dĂ©bat et l’intĂ©gration des savoirs seront grandement plus utiles dans notre comprĂ©hension de la conscience que les querelles stĂ©riles. De toute façon, les neurosciences dĂ©montrent que les mĂ©canismes Ă  l’Ɠuvre sont loin d’ĂȘtre rĂ©ducteurs », mais bien d’une grande complexitĂ©. Trente ans d’exploration par les neurosciences, ce n’est rien comparĂ© aux millĂ©naires de rĂ©flexion pour dĂ©finir et comprendre la conscience. Laissons la chance au coureur
 De toute façon, rien ne presse pour Ă©lucider ce mystĂšre qui perdure depuis que l’humain est conscient de lui-mĂȘme.

toute conscience est conscience de quelque chose