Ondit souvent que les Ă©preuves de la vie nous font avancer, nous font grandir. En ce qui me concerne, je n'ai vraiment pas l'impression que ce soit le cas. Perdre un enfant n'a jamais fait avancer personne au contraire, on se sent mal partout, on a le cerveau embuĂ©, on a l'impression d'avoir pris 10 ans d'un seul coup si ce n'est plus, on n'a LesÉpreuves De La Vie Nous Font Grandir - Ces Épreuves Qui Nous Font Grandir - Dossier - Psychologies.Com Je serais heureuse de vous apporter d'autres clĂ©s pour votre vie lors de mes prochains coach-cafĂ© dont le premiĂšre se tiendra au cafĂ© « Le Saint Germain Ă  Tours » le 13 septembre 2019 Ă  19h30 sur le thĂšme du lĂącher-prise. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. Les Ă©preuves font partie intĂ©grante de la vie, elles sont de courte ou longue durĂ©e et pour la plupart elles ne prĂ©viennent pas avant de venir tout bouleverser dans votre vie. Chaque personne ne rĂ©agira pas de la mĂȘme façon face Ă  une mĂȘme Ă©preuve, chacun cherche ses propres solutions. La mort, la souffrance d’un ĂȘtre cher, la perte d’un emploi, d’un statut social, les ruptures amoureuses, la maladie ou accident graves
 sont quelques Ă©preuves parmi tant d’autre qui crĂ©ent un dĂ©chirement dans le cƓur mais une fois cicatrisĂ©, les blessures se transforment souvent une source d’énergie. La capacitĂ© Ă  surmonter les Ă©preuves de la vie c’est la rĂ©silience, est-ce qu’elle est innĂ©e ? Cela dĂ©pend, de la source gĂ©nĂ©tique, son caractĂšre et son environnement affectif, qui jouent un rĂŽle primordial. Ces pĂ©riodes de crises ont beaucoup Ă  apporter, mĂȘme si dans ces pĂ©riodes tout est perçu de façon nĂ©gative. Le mieux pour parvenir Ă  faire ressortir le bon pour vous dans ces pĂ©riodes, est de demander de l’aide, accepter de se faire accompagner. Admettre que l’épreuve est trop grande, trop forte pour parvenir Ă  affronter et Ă  avancer seule et dĂ©jĂ  une grande Ă©tape est franchie. Dissimuler sa souffrance par des artifices tels que l’alcool, les antidĂ©presseurs, les mĂ©dicaments dĂ©tournĂ©s de leur usage mĂ©dical, les drogues
.ne sont pas la solution pour guĂ©rir de sa souffrance et avancer. Et Ă  ne pas vouloir affronter ses Ă©preuves, c’est s’y engouffrer, car elles se superposent les unes aux autres, jusqu’à la pathologie. L’ignorance de ses Ă©preuves n’est pas la solution non plus, pour certains il est bien plus simple » de se tourner vers la nĂ©gation des Ă©vĂšnements, l’humour ou la haine pour ne pas y penser ou croyant qu’ils oublieront mais ce n’est pas si simple, on ne peut faire comme si rien n’était, alors que ce qui s’est produit a, quoiqu’il arrive, une rĂ©percussion. Le but est d’apprendre Ă  rĂ©sister aux traumatismes, l’individu faisant appel Ă  la confiance qu’il a en lui, mais pour certains il leur manque cette confiance
 Le fait de s’orienter vers un psychothĂ©rapeute va ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour une prise de conscience sur votre confiance en vous-mĂȘme, si c’est dĂ©jĂ  fait mais que les Ă©preuves que vous traversez sont trop difficiles ou que vous sentez que vous vous dirigez vers la mauvaise direction pour guĂ©rir » ce mal, il vaut mieux agir, et s’accompagner de quelqu’un qui saura vous montrez la bonne direction pour affronter et en ressortir grandi. Abbes Hamadene Pendant des annĂ©es, l’AlgĂ©rie est devenue, aux yeux du monde, un pays moquĂ© et caricaturĂ© par l’image d’un prĂ©sident mort-vivant accrochĂ© Ă  son fauteuil. Le Hirak a transformĂ© cette image faisant de l’AlgĂ©rie un pays avec un peuple admirable par son pacifisme, son civisme, sa sagesse et sa haute maturitĂ© politique. L’EXPLOITATION DE LA CRISE DU COVID19 PAR LE POUVOIR Pendant plus d’un an, le Hirak a rĂ©ussi une formidable mobilisation de millions de citoyens femmes et hommes, diffĂ©rentes couches sociales, diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations, tous bords politiques et toutes les rĂ©gions du pays. Une mobilisation qui a surmontĂ© toutes sortes de difficultĂ©s et a dĂ©jouĂ© tous les piĂšges et manƓuvres machiavĂ©liques du l’avĂšnement de la crise du Covid19, la sagesse et le sens des responsabilitĂ©s a poussĂ© le Hirak Ă  suspendre les marches hebdomadaires. Une crise sanitaire que le pouvoir a essayĂ© d’exploiter, avec autant de lĂąchetĂ© que de cynisme, pour casser le que sa gestion de cette crise Ă©tait catastrophique, le pouvoir s’est employĂ© Ă  faire courir les citoyens derriĂšre un sac de semoule, Ă  multiplier les arrestations, les campagnes de dĂ©sinformation, de propagande et de manƓuvres pour semer la division et la zizanie au sein du Hirak. Il avait une prĂ©occupation majeure se protĂ©ger et casser le Hirak. LE HIRAK TRAVERSE UNE ZONE DE TURBULENCES Face Ă  la crise sanitaire et contrairement au pouvoir, le peuple a fait preuve de dignitĂ© et de sagesse en dĂ©cidant de suspendre toutes les marches et tous les rassemblements. Des milliers de citoyens organisent la solidaritĂ© avec leurs moyens modestes accueil des sans-abri, dons de matĂ©riels aux soignants, collectes et dons de produits alimentaires
Le dĂ©but du dĂ©confinement se fait sur fond d’inquiĂ©tudes et d’interrogations que la reprise de la mobilisation va certainement rĂ©duire Ă  leur juste cela sont venues s’ajouter des divergences sur la date de reprise des marches. Tout cela constitue une perturbation passagĂšre pour le Ă©preuve de plus que le Hirak doit surmonter, elle n’est pas la premiĂšre et ne sera pas la derniĂšre. Les Ă©preuves sont inhĂ©rentes Ă  la vie des individus, des groupes humains, des sociĂ©tĂ©s, des rĂ©volutions et de toute autre institution. Il faut les accepter et les affronter avec sĂ©rĂ©nitĂ© en essayant d’en tirer les leçons. A ce propos, je fais mienne cette citation de Nelson Mandela Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». LES EPREUVES FONT GRANDIR Les Ă©preuves font instruire, aident Ă  avancer et Ă  grandir, Ă  condition de savoir en tirer les leçons. Cela me fait penser Ă  cette histoire qui nous vient de la sagesse du vieux peuple indien Les Cherokees .Un jour, une vieille Cherokee parlait Ă  ses petits-enfants du combat qui a lieu Ă  l’intĂ©rieur de chaque ĂȘtre humain. Elle disait Mes petits, il y a une lutte entre deux loups Ă  l’intĂ©rieur de est le mal, c’est le mensonge, la colĂšre, la peur, l’amertume, l’orgueil, l’égoĂŻsme, le sentiment d’infĂ©riorité L’autre est le bien, c’est la paix, l’humilitĂ©, la bontĂ©, la bienveillance, la vĂ©ritĂ©, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la joie, la compassion
L’un des petits enfants pose la question Ă  la vieille Cherokee Grand-mĂšre, quel loup va gagner ? ». Laquelle rĂ©pond sagement Celui que tu nourris ».Ces mots pleins de sagesse nous amĂšnent Ă  poser cette question devant cette situation de turbulences passagĂšres que vit le Hirak, faut-il nourrir ce qui nous affaiblit ou ce qui ravive le combat pour une AlgĂ©rie libre et dĂ©mocratique ? 5 ÉPREUVES que tout le monde rencontre dans la vie, et 8 DÉFENSES pour se protĂ©ger S’il y a une chose certaine dans le monde comme dans la vie d’une personne est le changement. De maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e, tout au long de notre existence, nous nous trouvons face Ă  des situations nouvelles, Ă  des challenges comme Ă  des opportunitĂ©s, souvent sans trop savoir quelle est la meilleure maniĂšre de s’y prendre. C’est Ă  la fois anxiogĂšne et gĂ©nial nous sommes arrivĂ©s dans la vie sans mode d’emploi, et nous dĂ©couvrons l’aventure Ă  fur et Ă  mesure que l’on avance. Si nous dĂ©cidons de laisser tomber le besoin de certitude ou de satisfaire les attentes des autres, pour aborder notre expĂ©rience comme une enquĂȘte et une dĂ©couverte, la frustration, la colĂšre et la peur vont laisser la place Ă  la curiositĂ©, l’apprentissage et l’action. Chercher sa propre place dans la vie, accepter de la trouver et de la protĂ©ger, demande de la rĂ©silience et de l’effort. Mais permet Ă  notre vie d’ĂȘtre en pleine vibration. Lire plusâ€ș Les Ă©preuves font grandir et nous engager Une femme importante a croisĂ© ma vie, il y a 25 ans, un weekend pascal. Elle nourrit encore certains de mes propos. Cette femme vibrante, gĂ©nĂ©reuse et spirituelle, d’une grande culture, Christiane Singer, dans son dernier livre, magnifique, derniers fragments d’un long voyage », citait R. Tagore Nous sommes tous invitĂ©s au banquet de la vie. Chacun pour y jouer son air, ses quelques notes, et quand l’heure sera venue et que le maĂźtre de maison annoncera que la fĂȘte est finie, il n’y aura qu’à se lever, qu’à s’incliner et Ă  s’éloigner » Quel air, quelle note, ai-je Ă  jouer dans ce banquet lĂ , le banquet de la vie ! Aujourd’hui je m’interroge. Et je vous interroge 🙂 Je sais depuis longtemps que chaque jour est le premier jour du reste de ma vie, et pourtant je fais comme si, comme si le temps existait pas, comme si j’avais toujours le temps 
 Mais Ă  force d’avoir le temps, le temps s’écoule et je n’ai rien fait de ce que je souhaitais, de ce que j’imaginais. J’ai accompli d’autres choses, croisĂ© d’autres routes et c’était trĂšs bien aussi. Mon dĂ©sir reste le mĂȘme laisser une trace pour les suivants Et pour vous ? Qu’est-ce que je fais du temps qui s’écoule ? Le temps n’est jamais aux regrets. Le temps est Ă  l’action ! Christiane, Christiane Singer dit Ne jamais oublier d’aimer exagĂ©rĂ©ment, c’est la seule bonne mesure ! » Elle lance aussi une invitation Demain, comme tous les jours, d’ici ou d’ailleurs, sur ce versant ou sur l’autre, est dĂ©sormais mon jour de naissance » Alors j’ai envie de cĂ©lĂ©brer, de cĂ©lĂ©brer avec toi, lecteur. Bienvenue sur la terre d’amour et de profonde gratitude. Je me rends compte aujourd’hui, merci Ă  cette conscience qui m’habite, que ce que je vis est un merveilleux cadeau. Pour moi, vraiment, la vie est un chemin et dans ce chemin il y a la rencontre, les diffĂ©rents niveaux de rencontre avec soi, une merveilleuse aventure ! L’Ɠuvre d’une vie,, c’est tracer ce chemin vers soi, c’est se rencontrer, s’aimer de maniĂšre inconditionnelle, parce que nous sommes tous des ĂȘtres d’amour, parce que nous le valons bien ! Et on nous l’a rarement appris. Si je peux participer avec toi Ă  cette rencontre, mon cƓur en sera plus ouvert, serein, rempli de cette immense gratitude. Comme toi, quand tu accompagnes, que tu participes Ă  ces rencontres magiques entre ĂȘtres humains. Nous sommes tous inter reliĂ©s. Christiane, en parlant de mĂ©ditation active, racontait comment on se relie les uns aux autres en Ă©pluchant des lĂ©gumes. La graine de la carotte a Ă©tĂ© plantĂ©e par quelqu’un qui avait labourĂ© la terre, puis l’a arrosĂ©e, et surveillĂ© la pousse. La mĂȘme personne ou une autre, a enlevĂ© la carotte, mis dans une cagette, vendue au marchĂ©, et se retrouve lĂ  dans ta cuisine !,Vivre ?Il est difficile d’exprimer Ă  quelqu’un ce qu’est la vie, vivre, sans ĂȘtre pĂ©remptoire, dĂ©sabusĂ©, moraliste, ou trop perchĂ©. Et vouloir aider n’est pas la meilleure solution. Cela me fait penser Ă  cette histoire de la Chrysalide en devenir de papillon. Une main trĂšs dĂ©licatement se penche vers la chrysalide, et avec beaucoup de prĂ©cautions, aide le papillon Ă  sortir en enlevant les filaments qui le que 
 le papillon n’ayant pas luttĂ© pour sortir, ne peut pas dĂ©ployer ses ailes avec suffisamment de force pour s’envoler
 Ma vie n’a pas Ă©tĂ© simple. La tienne probablement non Ă  la fois, si
 J’ai beaucoup errĂ©. Je me suis embourbĂ©, mais Ă  chaque fois je m’en suis rĂȘves m’ont maintenu en vie, les chansons m’ont inspirĂ©, ont parlĂ© de moi, de ma souffrance, mais aussi la possibilitĂ© de s’en sortir. Certains, hommes, femmes, ont parlĂ© et chaque fois que j’ai Ă©coutĂ©, ils ont parlĂ© de moi, dans les livres, les confĂ©rences ou les sĂ©minaires. Les Ă©preuves font grandir et nous engagent Ă  devenir quelqu’un d’autre, qui est aussi soi, le soi dans son essence, le soi dans le meilleur de nous-mĂȘmes. Il ne faut pas perdre l’ on perd espoir, on perd la foi en nous, en l’humain. Alors que nous sommes capable de tellement belles esprit critiques diront et aussi du pire ». Oui c’est vrai. Mais si vous lisez ce texte c’est que votre cƓur est ouvert. Il ne demande qu’à s’épanouir. Car nous sommes de belles personnes, mais nous ne le savons pas. Pas toujours. J’admirais Ă  l’époque, 25 ans dĂ©jĂ , Christiane Singer. J’ai fait plusieurs stages avec elle, suis allĂ©e la voir en Autriche. Et je lui ai Ă©crit les belles choses qui Ă©manaient d’ pris le temps de me rĂ©pondre pour me dire que ce que je voyais en elle, je l’avais en moi, c’est pour ça que je le reconnaissais chez elle !Alors je te fais ce mĂȘme cadeau 🙂 J’ai mesurĂ© le chemin que j’avais eu Ă  parcourir pour arriver Ă  cette c’est de grandir quelque soit notre Ăąge !Nous apprenons. Sans cesse. Il s’agit de choisir, de choisir de faire ou de dire, et de le faire pour soi, dans un tableau plus grand que que de se mettre des injonctions, en indiquant ce que je dois faire ou dire pour l’autre, pour lui plaire, pour la famille ou la sociĂ©tĂ©, pour le groupe dans lequel on vit. En grandissant, nous avons plusieurs Ă©preuves Ă  traverser. Une me semble trĂšs importante Sortir des regrets, des remords et de la victimisation Ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas de chance
 » Si j’avais su, j’aurais fait diffĂ©remment » Si on me l’avait dit, j’aurais rĂ©agi d’une autre maniĂšre » Je regrette, mea culpa », alors nous nous trouvons dans la culpabilisation, la flagellation, l’auto punition
 Tous ces comportements se jouent de nous, contre nous. Et entrainent des auto jugements dĂ©vastateurs Il est temps, largement temps, d’aller vers soiVoilĂ  ce que je vous propose d’explorer
 Il y a mille et une maniĂšre d’aller vers soiSi tu trouves la tienne, la mets en pratique, alors l’univers te sourira, ton miroir aussi car tu seras fier-e- de toi !Ta pratique professionnelle, ton projet, en entourage sera sous l’effet de ta dynamique. D’oĂč que l’on parte, Le chemin vers soi,, et au delĂ , passe par la responsabilisation,l’estime de soi, et la gratitude » Marianick Jouve Sans ces 3 ingrĂ©dients, les excuses, les regrets, l’amertume seront lĂ©gion et abimeront la vision que tu as de toi 1. Responsabilisation = sortir de la victimisationS’impliquer, ĂȘtre partie prenante et agir2. Estime de soi = je perçois ma valeur, j’ai confiance en moi, je m’apprĂ©cie, je m’honore3. Gratitude = je remercie pour tous les cadeaux, les messages que je reçois, j’ai de la gratitude et de l’amour bienveillant envers moi Les Ă©preuves de la vie impactent profondĂ©ment et parfois durablement notre vie comme notre personnalitĂ©. Vivre avec une maladie chronique rĂ©vĂšle ainsi chez nous une sagesse, une empathie, une bienveillance envers soi et envers les autres que l’on ne soupçonnait pas toujours. Notre humanitĂ© s’en trouve alors renforcĂ©e pour un quotidien plus positif mais aussi plus authentique. RĂ©vĂ©ler une personnalitĂ© plus authentique Lorsque la maladie s’impose Ă  nous, elle est une Ă©preuve pour le corps, pour l’esprit mais aussi pour l’égo. La frustration que l’on peut ressentir Ă  ne plus pouvoir ĂȘtre qui l’on Ă©tait avant est Ă©norme. Cet empĂȘchement, ce coup d’arrĂȘt, ces limites imposĂ©es sont toujours difficiles Ă  digĂ©rer. Il n’est alors pas rare de se sentir en colĂšre et de souffrir d’un sentiment de profonde injustice. Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Et aprĂšs, quel avenir ? Les questions fusent et nous bousculent
 Une fois l’épreuve acceptĂ©e pourtant, elle se rĂ©vĂšle souvent ĂȘtre un point de dĂ©part inattendu pour apprendre Ă  se connaĂźtre, et Ă  se connaĂźtre vraiment. Cette porte qui se ferme ouvre ainsi la voie Ă  de nouvelles dĂ©couvertes. Quel meilleur moment en effet que ce temps d’intĂ©rioritĂ© imposĂ© pour refaire connaissance avec soi, avec sa nature et ses envies profondes. Lorsque les masques tombent, notre personnalitĂ© se rĂ©vĂšle ainsi dans toute son si ce profond travail d’introspection nous bouleverse, il bouleverse Ă©galement nos relations sociales. On ne se prĂ©sente plus au monde de la mĂȘme façon avant et aprĂšs la maladie. Ce retour Ă  l’essentiel, cette phase de repli et ce que l’on en retire inondent notre vie. Ils crĂ©ent alors les conditions propices Ă  des relations lĂ  encore plus authentiques, plus vraies. ConsidĂ©rer le monde et soi-mĂȘme avec bienveillanceMais ce moment de vulnĂ©rabilitĂ©, s’il invite Ă  l’introspection, invite aussi Ă  l’humilitĂ©. Lorsque nous nous retrouvons fragilisĂ©s, nous nous sentons parfois bien bĂȘtes d’avoir manquĂ© d’empathie pour ceux dont nous ne comprenions pas toujours la souffrance avant. Ce renversement de situation d’une position de force Ă  une position de faiblesse bouscule nos certitudes. La maladie, en nous offrant la possibilitĂ© de mettre notre Ă©go en sourdine nous invite donc Ă  apprĂ©hender les autres et nous-mĂȘmes avec davantage de bienveillance. Cette Ă©preuve est ainsi l’occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  nos a priori, de nous dĂ©partir de nos fausses croyances et de nos jugements hĂątifs envers les autres. Une formidable chance d’apprĂ©hender la vie avec plus de gĂ©nĂ©rositĂ© et d’honnĂȘtetĂ©. Les Ă©preuves nous rendent ainsi plus humains parce qu’elles nous forcent Ă  apprendre la bienveillance, la tolĂ©rance, la patience, d’abord envers nous-mĂȘmes. Des qualitĂ©s qui s’étendent rapidement au-delĂ  de notre propre existence et font de nous des personnes plus sensibles et mĂȘme quelquefois plus humbles. DĂ©velopper son empathie et sa compassion Parce que nous les comprenons mieux et que nous les apprĂ©hendons dĂ©sormais avec plus de bienveillance, les Ă©preuves nous auront aussi permis de favoriser notre compassion envers nos proches. Notre sensibilitĂ© affĂ»tĂ©e, nous avons une capacitĂ© parfois hors norme Ă  nous mettre Ă  la place des autres, Ă  voir la vie Ă  travers leurs yeux. Nous savons instinctivement ce qu’ils ressentent car nous reconnaissons chez eux des attitudes que nous avons vues prĂ©cĂ©demment chez nous. Ce don d’empathie est une bĂ©nĂ©diction pour notre entourage qui trouve alors en nous un ami bienveillant et les Ă©preuves nous apprennent aussi Ă  mettre cette compassion Ă  notre service. Parfois trĂšs durs et intransigeants avec nous-mĂȘmes, nous devenons progressivement plus comprĂ©hensifs et tolĂ©rants. Nous nous traitons avec davantage de douceur, de gentillesse, comme un ami comprĂ©hensif. Cet apprentissage est pourtant semĂ© d’embĂ»ches. Et on se dit parfois qu’on se serait bien passĂ© de cette leçon de vie. Elle va pourtant transformer notre vie Ă  tout jamais. Une maturitĂ©, une sagesse et une ouverture d’esprit au service des autres Mais la maladie, au-delĂ  de nous rendre plus humains fait aussi de nous des individus plus sages. Traverser les Ă©preuves nous force Ă  prendre du recul, Ă  envisager la vie sous un autre angle, Ă  remettre les choses en perspective
 À grandir, tout simplement. Dans nos vies ultras connectĂ©es qui dĂ©filent Ă  100 Ă  l’heure, difficile il faut bien l’avouer de trouver un moment pour lever la tĂȘte et s’engager dans une profonde rĂ©flexion. Les Ă©preuves sont alors l’occasion de prendre le temps de rĂ©flĂ©chir et de gagner en luciditĂ©. On en revient souvent avec un supplĂ©ment d’ñme, une clairvoyance et une maturitĂ© que nous n’aurions pas pu atteindre si rapidement sans cela. Si ce gain en sagesse se retrouve dans notre attitude, dans cette assurance et confiance que l’on dĂ©gage aprĂšs une Ă©preuve, il transparaĂźt Ă©galement dans nos actes. Cette maturitĂ©, nous la mettons ainsi au service des autres dans tous les domaines, de notre vie personnelle Ă  notre vie professionnelle, oĂč l’on sait dĂ©sormais mieux Ă©couter, mieux comprendre et Ă©preuves bousculent donc notre vie. Mais elles nous font aussi des cadeaux insoupçonnĂ©s. Nous dĂ©barrasser de notre Ă©go, rĂ©vĂ©ler une personnalitĂ© plus authentique, dĂ©velopper une empathie et une bienveillance que l’on ne se connaissait pas
 Elles nous rendent, en somme, plus humains. Une Ă©volution qui se retrouve dans tous les domaines de notre vie et qui illumine notre existence comme celle des autres.

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